lundi 23 mai 2011

Les principes du commerce indépendant organisé sont-ils transposables à la distribution des services dans le secteur du second oeuvre de la construction du bâtiment?

Le commerce est l'activité principale d'échange des biens et des services. Il couvre l'ensemble des transactions entre individus, entre organisations ou entre individus et organisations, que sont les associations ou les entreprises.

Le commerce de détail consiste à vendre des marchandises dans l'état où elles sont achetées (ou après transformations mineures) généralement à une clientèle de particuliers. Outre la vente, l’activité de commerce de détail peut aussi recouvrir la livraison et l'installation chez le client.

Le commerce de détail peut être indépendant ou appartenir à un groupe de distribution intégré. Les commerces indépendants isolés utilisent les possibilités offertes par la réglementation pour s’organiser. Il existe deux principales formes possibles d’organisation : le groupement de détaillants et la franchise.

L’objectif est de voir dans quelle mesure ces formes d’organisation sont transposables à la distribution des services dans le secteur du second œuvre de la construction du bâtiment.

Le poids économique du secteur de la construction du bâtiment est très important et recouvre des acteurs et des métiers très divers. Les tendances de fond sont la spécialisation des activités, le regroupement des acteurs et une industrialisation croissante des métiers par spécialité.

Il est toutefois possible d’observer des réalités différentes sur certaines niches d’activité en pleine évolution compte tenu notamment des demandes de plus en plus importantes de confort, des exigences liées aux risques sanitaires des matériaux, des contraintes environnementales, des exigences d’économie d’énergie et de l’émergence des énergies renouvelables.
Les négoces généralistes et spécialisés, les grandes surfaces de bricolage et les grandes surfaces spécialisées ont déjà largement saisi les opportunités d’organisation qu’offre le commerce. Pour ce qui est des entreprises générales et spécialisées du bâtiment ainsi que pour les sous-traitants, il est tout à fait légitime et opportun qu’ils profitent également des vertus du commerce organisé.
La concurrence de plus en plus forte et une conjoncture morose favorisent une recherche de sécurité.  En cas de menace, la  protection du groupe est un réflexe naturel de l’homme face au risque d’isolement. L’entrepreneur qui engage une démarche d’organisation fait preuve d’une maturité supérieure : il accepte de donner pour recevoir.
Pour les entreprises établies, la démarche de groupement constitue une réponse pertinente face à une concurrence accrue et à la concentration des acteurs en amont et en aval. L’émulation entre les fournisseurs constitue un des facteurs clés de succès de la démarche.
La forme d’organisation de la franchise convient particulièrement bien au développement d’une activité qui met en jeu un savoir-faire nouveau. La qualité de ce savoir-faire : le secret, la substantialité et l’identification constitue alors un des facteurs clés de succès essentiel.

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